Jeudi 25 juillet, Louis Mery de Bellegarde, propriétaire forestier, a fait découvrir la forêt de Multonne sous un autre angle aux 12 participants de la Balade façon Greeters organisée par l’Office de Tourisme du Mont des Avaloirs.

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Partis du point de rencontre à la chapelle Sainte-Anne de Champfrémont, les visiteurs du jour se sont ensuite regroupés par voiture pour parcourir les allées de la forêt. Plusieurs haltes ont permis d’observer les paysages magnifiques du territoire sous un soleil éclatant. Louis Mery de Bellegarde en a profité pour expliquer l’histoire de cette forêt de Multonne, totalement brûlée en 1891, 1915 et 1943 et qui a connu plusieurs incendies sur 70 hectares environ en 1950,1952, 1953, 1956, 1959 et 1962.

Si un début de reboisement a été effectué par les prisonniers allemands durant la 2nde Guerre Mondiale, un plan de gestion de la forêt a été mis en place à partir de 1965 avec l’ouverture de chemins carrossables et de points d’eau pour éviter l’expansion d’éventuels incendies sur ce sol essentiellement pierreux. Depuis, le Massif renaît de ses cendres et voit son équilibre amélioré grâce à la passion de son propriétaire. Louis Mery de Bellegarde insiste notamment sur sa volonté écologique, par le choix de plantations de douglas, seule variété apte à se développer sur ce sol très caillouteux et absorbant du CO2 pour lutter contre l’effet de serre. Ces pins douglas permettent de plus de produire du bois d’œuvre recherché, valorisant les bois locaux et réduisant les importations d’Allemagne ou d’Europe du Nord. La gestion de Multonne contribue donc au développement durable grâce aux soins qui lui sont apportés depuis 50 ans. Comme toutes les gestions forestières de reboisement, elle représente un modèle économique l’associant à un tissu d’entreprises et d’emplois, notamment au niveau local.

Les visiteurs du jour ont ainsi pu admirer un spectacle totalement dépaysant lors de cette visite exceptionnelle. Malgré les 4 annulations à signaler dues à la chaleur, l’intérêt et le succès des balades Greeters, notamment auprès de la population locale, se confirme d’année en année.

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